Télétravail : bientôt du mieux !
Publié le 28 Novembre 2016
L’accord d’entreprise sur le télétravail est entré en vigueur il y a environ un an et demi. La Direction et les Organisations syndicales de SYSTRA ont donc souhaité tenir compte des retours d’expériences des salariés pour améliorer le texte.
Aussi, des négociations se sont déroulées cet automne pour mettre au point un avenant à l’accord initial. Les discussions ont notamment porté sur les critères d’éligibilité au télétravail. L’accord existant prévoit un critère de temps de trajet domicile-travail supérieur à 1h (aller simple). Les organisations syndicales, dont la CFDT, ont demandé la suppression de ce critère, ou à défaut la diminution sensible du temps de trajet nécessaire pour être éligible. L’objectif étant de permettre l’accès au télétravail au plus grand nombre. Malheureusement, la Direction de SYSTRA n’a pas souhaité aller dans ce sens. Elle a tout de même consenti à intégrer une marge de 10 à 20 % (selon le nombre de correspondances) par rapport aux temps estimés par les calculateurs en ligne. Cette marge permet de tenir compte des perturbations fréquentes dans les transports. Concrètement, la marge de 10% permettra aux salariés ayant des temps de transport de 54minutes d’être éligibles. C’est déjà un « petit plus » !
Si les discussions n’ont guère avancé sur les critères d’éligibilités, en revanche les avancées sont plus nombreuses sur les sujets liés à la mise en œuvre pratique :
- Le ou les jours de télétravail ne seront plus obligatoirement les mardi et/ou jeudi, mais pourront être pris les lundi, mercredi ou vendredi (dans la limite de 2 jours maximum par semaine)
- Le matériel mis à disposition des télétravailleurs sera amélioré (casque, chargeur, etc.)
- Les spécificités des séniors ou femmes enceintes seront mieux prises en compte
- Le télétravail pourra se faire depuis une résidence secondaire
Enfin, le processus de demande/acceptation du télétravail sera informatisé afin de simplifier les démarches des salariés.
Le projet d’avenant doit maintenant être présenté en décembre au CHSCT qui rendra un avis consultatif. Le texte sera ensuite soumis à la signature des organisations syndicales.