Publié le 20 Mars 2014
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Depuis quelques mois déjà, les Représentants des salariés ont décidé de mettre leur grain de sel dans le contrat qui lie la Direction de SYSTRA au prestataire du Restaurant d’entreprise. Et nous avons eu du nez ! Car cet épluchage du contrat a permis de mettre en évidence une louchée d’écarts entre le contrat et la pratique… le tout bien entendu au détriment des salariés de SYSTRA !
Le principal grief porte sur l’augmentation des prix tout au long de l’année 2013. Cette augmentation a été constatée par de nombreux salariés de SYSTRA, qui ont alerté les Représentants du personnel. Après vérifications, le contrat prévoit une augmentation annuelle des prix, en décembre de chaque année (date anniversaire de l’arrivée au Farman en décembre 2012). Le Prestataire et la Direction s’abritent également derrière la hausse de la TVA au 1er janvier 2014 pour justifier les augmentations. Pourtant, les prix ont augmenté bien avant décembre 2013 ! La CFDT met en avant depuis des mois l’exemple de l’éclair au chocolat, qui est passé de 1€ en décembre 2012 à 1,40€ à l’été 2013… soit 40% en 6 mois ! Cette affirmation a donné lieu à de très vifs échanges avec la Direction, qui a même accusé les Représentants du personnel de mensonges !
C’est un comble ! Car les chiffres transmis par la Direction elle-même démontrent la réalité de cette augmentation ! Entre janvier 2013 et novembre 2013, donc avant même l’augmentation annuelle de décembre 2013 prévue au contrat, le prix du ticket moyen a augmenté de 3,7%. A eux seuls, et toujours sur cette même période, les entrées ont augmenté de 7,5% et les desserts d’un hallucinant 16% !!! Dans ces conditions, comment peut-on parler de mensonge des Organisations syndicales ? C’est plutôt la Direction qui est dans le déni complet d’une réalité que subissent les salariés de SYSTRA ! Il faut dire qu’il est plus facile pour la Direction d’accuser les syndicats de mensonge, que de reconnaitre qu’elle ne suit pas son contrat et son prestataire. La CFDT pose donc une question simple : sur quelles bases le prestataire a-t-il augmenté ses prix entre janvier et novembre 2013, alors que son contrat ne le prévoit pas ?
Outre les prix, l’analyse détaillée du contrat a permis d’identifier d’autres dysfonctionnements :
- Le prestataire facture systématiquement les pains complets et bios, alors que le contrat prévoit que le 1er pain doit être gratuit, quel que soit le type de pain ;
- Le contrat prévoit également des pénalités pour le prestataire lorsque le temps d’attente en caisse dépasse 3 minutes. Ce temps d'attente est très souvent dépassé, sans qu'aucune pénalité ou même contrepartie ne soit demandée par la Direction.
Enfin, le contrat prévoit la mise en place d’une Commission rassemblant la Direction, le prestataire et des représentants des salariés. Malgré les demandes répétées des Représentants du personnel depuis des mois, la 1ère réunion de cette Commission n’a eu lieu que début mars 2014. L’occasion d’aborder tous ces points. Premier changement notable, plusieurs types de pains gratuits sont désormais disponibles. Sur les autres sujets… nous restons aux fourneaux… et nous vous tiendrons informés !