Publié le 11 Septembre 2017
La direction de SYSTRA a présenté au Comité d'Entreprise les modifications qu’elle va apporter à la politique de mobilité et conditions de déplacements.
Sous prétexte d’effectuer une harmonisation et de "traiter les iniquités", la Direction profite de ces modifications pour effectuer un gros coût de rabot et des économies sur le dos des salariés...
Les salariés qui font l'effort des déplacements ou de la mobilité sont les premières victimes de ce durcissement des conditions. Notez qu'en revanche aucun changement n'est prévu sur les conditions de déplacements de nos hauts dirigeants, qui continuent de se faire en classe business (ou plus ?) dans l'opacité la plus absolue, là où les salariés qui traversent la planète sont obligés de le faire en classe économique. C'est sans doute ça la réponse de la Direction à l'éthique et à la déontologie, érigées en priorité 2017 de SYSTRA !
Pire : pour le remboursement des frais de repas (désormais aux frais réels) la Direction fixe un plafond journalier par pays. En France, il sera de 36,60€... C'est le plafond le plus bas parmi ceux de tous les pays où intervient SYSTRA ! (65€ en moyenne pour les autres pays, 48€ par exemple en Indonésie, ou encore 96€ au Danemark). Au moins, la Direction affirme sans complexe son manque d'intérêt pour les salariés de SYSTRA en France !
Ces nouvelles dispositions sont prévues pour le 1er novembre, sous réserve de la mise en place à cette date d'un nouvel outil pour les déplacements et la gestion des notes de frais : CONCUR (qui remplacera NAUTILUS). La Direction se réserve le droit d'ultimes adaptations, s'agissant d'une décision unilatérale de sa part, ne nécessitant pas l'aval des représentants des salariés.