Publié le 25 Février 2016

Des moyens pour mieux vous représenter

Depuis plusieurs mois, des négociations se déroulent entre la Direction et les organisations syndicales sur les « moyens des Instances Représentatives du Personnel ». Dans ces négociations, 2 lignes s’opposent.

La première ligne, pour laquelle il semble bien que la Direction prenne partie, consiste à augmenter indéfiniment les heures de délégation allouées à une poignée de personnes qui cumulent les mandats : Délégué syndical, membre du CE, du CHSCT, délégué du personnel, etc. Cette ligne consiste à faire de vos représentants des « syndicalistes à temps plein », qui n’occupent pas de fonction opérationnelle au sein de l’entreprise. Ces représentants finissent par ne plus connaître le fonctionnement de SYSTRA et les difficultés rencontrées au quotidien par les salariés. Pour la Direction, l’intérêt de défendre ce « syndicalisme cumulard et à temps plein » est de marginaliser les représentants du personnel, qui finissent inévitablement par être déconnectés de la réalité vécue par les salariés… et donc par ne plus être représentatifs du tout. Clairement, donc, la CFDT ne défend pas cette position !

Au contraire, pour la CFDT, les représentants du personnel doivent connaître (et donc exercer) les métiers des salariés de SYSTRA. C’est ainsi que l’on vit et comprend les difficultés rencontrées et que l’on est pertinent pour proposer des solutions pragmatiques et concrètes, qui permettent de résoudre véritablement les problèmes des salariés. Pour nous, le mandat syndical s’entend, en complément d’une activité professionnelle véritable au sein de SYSTRA. Nos représentants sont chefs de projets, comptables, CSPS, gestionnaires de projets, assistantes, responsables d’études, etc.

Aussi, l’intersyndicale CFDT + UNSA + CFE-CGC défend dans ces négociations une ligne moderne et participative, qui propose d’élargir les instances de représentation à plus de salariés qui souhaitent s’investir dans la vie sociale de SYSTRA. Nous proposons notamment :

  1. de renforcer les heures pour les Commissions qui ne sont aujourd’hui pas (ou que peu) pourvues : logement, égalité professionnelle, restaurant d’entreprise, RSE, etc. Rappelons que les Commissions ont été ouvertes à tous les salariés ;
  2. de renforcer l’équipe du CHSCT par un 10e membre. Rappelons que le CHSCT est notamment chargé de la gestion des suites de l’accident du TGV d'essai de novembre dernier ;
  3. renforcer l’information diffusée à tous les salariés avec une page par organisation syndicale sur l’intranet, librement administrée. Ainsi qu’un écran TV au niveau de la cafétéria du Farman et des agences, qui permettrait de diffuser les informations du CE (voyages, réductions, activités, animations, etc.).

Pour l'instant, la Direction souhaite bloquer toutes ces propositions, qui visent à élargir le nombre de salariés impliqués et à accroitre votre information. La Direction préfère, au contraire, favoriser un syndicalisme cumulard et à temps plein… qui finit forcément par se marginaliser.

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Rédigé par CFDT SYSTRA

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Publié le 17 Février 2016

Quand la SNCF voulait vendre SYSTRA à EGIS

La Cour des Comptes a publié la semaine dernière son traditionnel rapport annuel, dans lequel elle étrille, comme à son habitude, des pans entiers de la gestion publique. Au menu cette année côté transports : un tome très intéressant sur le réseau ferroviaire en Ile-de-France, un zoom sur la fraude (toujours en Ile-de-France), ou encore un passage au crible de la fusion ratée entre TRANSDEV et VEOLIA TRANSPORT qui a abouti à une perte de valeur de près de 1 Milliard d’euros ! Mais dans ce dernier tome, un passage à particulièrement attiré notre attention.

Retour en arrière

La scène se déroule en 2009. La Caisse des Dépôts souhaite marier sa filiale d’exploitation de transports urbains, TRANSDEV, à un autre acteur du secteur. Deux candidats sont alors en lice pour le mariage : VEOLIA TRANSPORT, qui remportera finalement la mise, et KEOLIS, dont la SNCF est l’actionnaire majoritaire. Le rapport de la Cour des Comptes indique que pour tenter de faire pencher la balance en sa faveur, la SNCF a tout fait pour séduire, à l’époque, la Caisse des Dépôts. Le Président de la SNCF a notamment proposé de vendre à EGIS (filiale de la Caisse des Dépôts) les actions qu’il détenait chez SYSTRA !

Certes, la scène date de 2009. Elle est donc antérieure à la refondation du « New SYSTRA » décidée en 2010, avec la fusion de SYSTRA, d’INEXIA et de XELIS. Depuis, un long chemin a été parcouru et SYSTRA s’est fortement développé. Mais l’épisode, révélé par la Cour des Comptes, a le mérite de rappeler que l’histoire de SYSTRA n’est pas un long fleuve tranquille. Elle est faite de nombreux remous, et de relation tantôt heureuses et tantôt orageuses avec et entre ses actionnaires.

C’est l’occasion pour la CFDT de rappeler son attachement à la gouvernance équilibrée qui a vu le jour depuis 2011. La mise en place d’une société à Directoire et Conseil du Surveillance, dont la Présidence est assurée alternativement par la Présidente de la RATP et le Président de la SNCF, a permis à SYSTRA de retrouver de la sérénité, de se concentrer sur son développement, et de s’affranchir de la rivalité entre ses actionnaires industriels… auxquels nous sommes tant attachés ! L’histoire de SYSTRA est tumultueuse… mais la préservation de cet équilibre subtil demeure, de notre point de vue, la clé de la réussite pour SYSTRA !

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Rédigé par CFDT SYSTRA

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Publié le 11 Février 2016

Augmentations : 2% en 2016…

Finalement, il n’y aura pas d’accord avec la Direction… Suites à des négociations longues et âpres, les discussions ont été vaines. Elles se sont soldées sur un constat d’échec.

Malgré les nombreuses propositions constructives et raisonnables que nous avions formulées… la Direction est restée campée sur ses positions. Elle a été incapable de faire le pas suffisant pour conclure un accord avec les organisations syndicales. Nous demandions par exemple :

  • Une augmentation garantie de 40€ minimum pour les bas salaires. La Direction l’a accepté les années précédentes… Pas pour 2016 !
  • Une augmentation des niveaux d’enjeu pour la catégorie la plus basse, en passant de 4,16% du salaire annuel brut à 5%... Là encore, la Direction a refusé. Tout juste a-t-elle envisagé un passage à 4,5%... Une aumône… Bien loin de l’objectif de corriger la double peine infligée : les équipes ayant les salaires les moins élevés, sont celles qui ont les niveaux d’enjeu les plus faibles !

Face à ces refus systématiques, la CFDT a donc décidé de ne pas signer d’accord avec la Direction. Ce qui devrait également être le cas des autres organisations syndicales de SYSTRA. Ainsi, la Direction devrait donc appliquer de façon unilatérale sa politique d’augmentations pour 2016, avec une moyenne de 2%.

La CFDT regrette vivement le peu de crédit accordé par la Direction au dialogue social et surtout les marges de manœuvre quasiment inexistantes lors des négociations. La Direction vient en négociations avec des positions déjà arrêtés et ne laisse donc aucune possibilité au dialogue avec les partenaires sociaux pour améliorer la situation. En guise de bonne volonté, la Direction pourrait, par exemple, décider d’appliquer dès avril et de sa propre initiative une augmentation du niveau d’enjeu de 4,16% à 4,5%... Mais l’attitude dont a fait preuve la Direction tout au long de ces négociations ne permet pas d’être très optimiste quant à une possible « bonne volonté » de sa part…

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Rédigé par CFDT SYSTRA

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Publié le 4 Février 2016

Augmentations 2016 : nouvelles propositions

Les négociations sur les augmentations 2016 sont ouvertes depuis plus de 2 mois déjà… et le moins que l’on puisse dire est qu’elles patinent ! La Direction reste bloquée sur une moyenne de 2% et n’accepte aucun geste pour dépasser cette barre symbolique… c’est un dialogue de sourds qui s’est installé…

Côté syndicats, la volonté d’arriver à un accord est réelle… mais pas à n’importe quel prix ! La barre des 2% doit être dépassée. Pour cela, nous avons formulé des propositions concrètes et consenti des efforts significatifs par rapport à nos revendications initiales qui étaient situées autour d’une base de 3%... rien d’exceptionnel là-dedans… et pourtant !

Aussi, dans un esprit constructif, l’intersyndicale CFDT + UNSA + CFE-CGC vient d’adresser à la Direction une nouvelle proposition… avec encore un effort sur nos revendications. Cette proposition s’articule autour de :

  • Une enveloppe moyenne d’augmentation de 2% (contre 2,4% en 2015 !). En cas d’augmentation, celle-ci ne peut être inférieure à 40€ brut
  • Une augmentation de 40€ brut garantie pour les salaires inférieurs à 2 850€ brut
  • Une augmentation de 40€ brut garantie pour tous les salariés qui n’ont pas eu d’augmentations depuis 3 ans
  • Pour le personnel féminin, dans le cadre de l’égalité professionnelle, une majoration de 10% de l’augmentation décidée par le hiérarchique
  • L’augmentation du niveau d’enjeu des parts variable pour la catégorie la plus basse, avec un passage de 4,16% (soit 0,5 mois de salaire) à 5% du salaire annuel

A nouveau, nous venons de faire un pas vers la Direction. C’est désormais à la Direction de faire le pas nécessaire afin de parvenir à un accord positif pour les salariés !

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Rédigé par CFDT SYSTRA

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